Chaque jour , je pense à toi , tu restes toujours dans mes pensées , je t'aime tant mon fils chéri .....Tu me manques mon Johann ....Je t'aime plus que tout....
Dans le jardin de mon père, Les lilas sont fleuris ; Dans le jardin de mon père, Les lilas sont fleuris ; Tous les oiseaux du monde Vont y faire leurs nids ...
Qui chante pour les filles Qui n'ont pas de mari (bis)
Pour moi ne chante guère Car j'en ai un joli
Refrain
Dites-nous donc la belle Où est votre mari ? (bis)
Il est dans la Hollande Les Hollandais l'ont pris
Refrain
Que donneriez-vous, belle, Pour ravoir votre mari ? (bis)
Je donnerai Versailles, Paris et Saint-Denis
Refrain
Les tours de Notre-Dame, Le clocher d'mon pays (bis)
Et ma jolie colombe Qui chante jour et nuit
Auprès de ma blonde (André Joubert du Collet)
Cette chanson date, du moins dans sa première version, de la guerre que Louis XIV fit à la Hollande dans la première partie de son règne. Elle est attribuée à André Joubert du COLLET, natif de l'île de Noirmoutier. Cette île fut en effet occupée par les hollandais en juillet 1674 et ils emmenèrent six habitants en otage à Amsterdam jusqu'au paiement final d'une rançon. Ils y restèrent deux ans. La chanson aurait été composée pendant ce séjour forcé par le sieur Joubert, mais il n'y a pas de preuves formelles.
Je sais une église au fond d'un hameau Dont le fin clocher se mire dans l'eau Dans l'eau pure d'une rivière. Et souvent, lassé, quand tombe la nuit, J'y viens à pas lents bien loin de tous bruits Faire une prière.
Des volubilis en cachent l'entrée. Il faut dans les fleurs faire une trouée Pour venir prier en lieu saint. Un calme imposant en saisit tout l'être
Avec le printemps un parfum pénètre,
Muguet et jasmin.
La petite église est simple.
Un grand cierge brûle dans le soir au pied de la Vierge Comme une étoile du printemps. Mais Dieu doit aimer la petite église Et venir souvent dans l'aube indécise Bénir ses enfants.
Des oiseaux parfois bâtissent leur nid Sur la croix de bois où Jésus souffrit. Le vieux curé les laisse faire. Il dit que leur chant est l'hymne divin Qui monte des chœurs en le claire matin Vers Dieu notre Père.
REFRAIN
Je sais une église au fond d'un hameau Dont le fin clocher se mire dans l'eau Dans l'eau pure d'une rivière. Lorsque je suis las du monde et du bruit, J'y vais à pas lents quand tombe la nuit Faire une prière.
Si tu veux faire rêver les femmes Embarque les sur un tango Si tu veux chavirer leur âme Avec des frissons sur la peau Mets du velours dans ton regard Prends les accents d'une guitare Serre les fort contre ton corps En disant : me amor
Elles sont toutes madrilènes Qui attendent le torero
Elles sont toutes de Tolède Dans les flammes d'un flamenco
Elles sont toutes de Barcelone
Quand tu leur dis o te quiero
Elles sont toutes espagnoles Quand elles dansent le tango
Oublie ton nom et ton village
Deviens Manuel ou Paolo
La jalousie sur ton visage Tu es l'enfant du fandango
Elle s'appelle Carmen ou Cécile
Qu'elle soit d’ Asnières sur Seine ou de Charleville Mézières
Roman,serif;">Contre toi il bat il résonne Leur petit corazon
Elles sont toutes madrilènes Qui attendent le toréro
Elles sont toutes de Tolède
Dans les flammes d'un flamenco
Elles sont toutes de Barcelone
Quand tu leur dis o te quiero Elles sont toutes espagnoles Quand elles dansent le tango
Elles sont toutes madrilènes Qui attendent le torero
Elles sont toutes de Tolède
Dans les flammes d'un flamenco Elles sont toutes de Barcelone
Quand tu leur dis o te quiero Elles sont toutes espagnoles Quand elles dansent le tango
Je suis une fleur de province Ni trop grande, ni trop grosse, ni trop mince J'arrive avec ma valise Car Paris c'est pour moi la terre promise Comme toutes les fleurs de province Moi je viens pour me trouver un prince Un petit prince charmant Qui me fera beaucoup d'enfants
Dans mon pays ça pouvait plus durer Je devenais une rosière mal arrosée Depuis toujours je rêvais de Paris La salle Wagram, les grands boulevards et les Tuileries Alors j'ai quitté ma famille Pour pas finir comme une vieille fille Et me voilà, je sais que j'ai les pieds plats Mais vous verrez, ça s'arrangera
refrain ...
Vous allez voir ce que vous allez voir Dans pas longtemps j'aurai ma photo dans France-Soir Je deviendrai la fille dans le vent Ça va les rendre un peu jaloux à Perpignan Je serai la nouvelle coqueluche Et j'aurai plein de fanfreluches Mais pour l'instant, je suis à la gare de Lyon Avec mon sandwich au jambon
refrain....
Je suis une fleur de province Vive la France, vive la France, vive la France
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre Ils ne devaient jamais plus revoir un été
La fuite monotone et sans hâte du temps Survivre encore un jour, une heure, obstinément Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir
Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge Les veines de leurs bras soient devenues si bleues
Les Allemands guettaient du haut des miradors La lune se taisait comme vous vous taisiez En regardant au loin, en regardant dehors Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ? L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été Je twisterais les mots s'il fallait les twister Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
Amis partons sans bruit, la pêche sera bonne La lune qui rayonne éclairera la nuit Il faut qu'avant l'aurore nous soyons de retour Pour sommeiller encore, avant qu'il soit grand jour.
{Refrain} Partons la mer est belle, embarquons nous pêcheurs Guidons notre nacelle, ramons avec ardeur Au mât hissons les voiles, le ciel est pur et beau Je vois briller l'étoile qui guide les matelots.
Ainsi chantait mon père lorsqu'il quitta le port Il ne s'attendait guère à y trouver la mort Par les vents, par l'orage, il fut surpris soudain Et d'un cruel naufrage il subit le destin.
{au Refrain}
Je n'ai plus que ma mère qui ne possède rien Elle est dans la misère, je suis son seul soutien Ramons, ramons bien vite, je l'aperçois là-bas Je la vois qui m'invite en me tendant les bras.
On vient d'éteindre la lumière Bébé succombe à son sommeil Mais les joujoux très en colère Dans leur placard tiennent conseil
Les joujoux font grève, ils en ont assez D'être tracassés et fracassés Le ballon qu'on crève La poupée qu'on bat Sont lassés des jeux et des combats
Le pompier n'a plus d'échelle Le tambour est plein de trous Le cheval n'a plus de selle
Et l'auto n'a plus de roue Mais ils se soulèvent contre cet enfant Il va voir comment on se défend
Le placard entrouvre sa porte Ça grince un peu, ma foi tant pis Et voilà que les joujoux sortent Sautant sans bruit sur le tapis
Les joujoux discutent pour savoir comment Ils vont préparer leurs armements Pour mener la lutte un chef est nommé C'est un vieil indien tout déplumé
Le pompier fourbit sa lance Le tambour bat le rappel Le cheval déjà s'élance Le moment est solennel Quittant leur cahute ils forment les rangs Le mot d'ordre étant : "mort au tyran !"
Le chef a dit "marchons en ordre Vers celui qui nous démolit, Pour le griffer et pour le mordre Nous grimperons aux draps de lit"
Mais l'enfant sommeille
Tendre et gracieux Comme un chérubin tombé des cieux Devant ces merveilles, les joujoux surpris Se sont arrêtés tout attendris
Le pompierdit : "tout de même Un bébé c'est bien gentil" Le tambour dit :"moi je l'aime" Alors ils sont repartis
Quand l'enfant s'éveille Vers huit heures un quart Les joujoux sont tous Dans le placard !
Chanson par PINGAULT 1936 puis plut tard ANDRE DASSARY ainsi que
ho! la ! lal que je suis désolée de ne pas être revenue sur la rubrique que ma douce MARTINE avait eu la gentillesse de me faire . aujourd'hui 7 avril je viens avec un énorme retard vous dire un très très grand merci à ALRENE, MARIVONNE, ANNICK LUCE+JOLIE , ANNE MARIE car je complète la liste ,je suis vraiment touchée car je pensais que les copinettes m'avaient oublié et j'étais vraiment triste à mon âge un petit mot peut procurer tant de joie JE NE SAIS PAS SI VOUS REPASSEREZ UN JOUR PAR LA ,MAIS JE VOUS DIS ENCORE UN GRAND MERCI JE VOUS AIME TRES FORT. MARTINE SI CHÈRE A MON CŒUR JE NE SAIS PAS SI TU PEUX PRÉVENIR TU AS TANT A FAIRE.TENDRESSE.....
Je préviendrai ma Grandmamy Jacky , à chaque fois qu'elle recevra un petit com de votre part , ainsi , elle pourra vous lire....
c'est avec un mois de retard que je poste mon petit cadeau......Je l'avais préparé pour le mettre le jour de ton anniversaire , et malheureusement , c'est tombé lorsque j'ai eu cette foutue grippe qui m'a mise KO pendant plus de 15 jours ....et lorsque j'ai repris l'ordi je n'y ai plus pensé.... C'est en rangeant mes dossiers que je viens de retrouver la créa que je t'avais faite.....Désolée , ma Grandmamy chérie.....
Je te souhaite un Joyeux Anniversaire avec bien du retard.....
Je souhaite de tout coeur , que tu n'aies plus à t'inquiéter , que tout se passe au mieux pour tes proches , que tu retrouves le sourire .....
J'ai eu de la chance , le hasard a fait que tu sois venue sur mon blog et j'ai fait une merveilleuse rencontre....Je t'en remercie , ma Grandmamy de coeur ....Tu es toujours là , près de moi même quand je ne suis pas très gaie...Toujours un mot gentil pour me remonter le moral....
Je serai toujours là pour toi aussi , ma Grandmamy....et mes paroles s'envolent vers toi pour te dire que je t'aime.....
L'art topiaire consiste à tailler les arbres et arbustes de jardin dans un but décoratif pour former des haies, des massifs ou des sujets de formes très variées, géométriques, personnages, animaux, etc. Cet art, qui est né à l'époque de la Rome antique, s'apparente à la sculpture sur des végétaux vivants et s'aide parfois de formes métalliques destinées à guider la croissance des plantes et les cisailles du jardinier. De nombreuses plantes, de préférence sempervirentes, à petites feuilles et à port compact, se prêtent à cet usage, comme le laurier, le cyprès, voire le lierre, mais les plus utilisées sont assurément l'if et surtout le buis.
J’avais promis de passer dans tous les wagons c’est fait mais pardon pour celles que je n’’aurais pas vues mais comme dit la chanson j’ai la mémoire qui flanche de
(Jeanne Moreau)
et puis il faut bien le dire mes jambes aussi.
Mais je suis très heureuse d’y avoir rencontré pour ma plus grande joie
Ma Grandmamy chérie , je te souhaite un Bon anniversaire .....Le plus beau des cadeaux que je puisse t'offrir , c'est tout l"amour que j'ai pour toi.......
et voici un gâteau que les copinettes et moi allons partager avec toi.....
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un cadeau pour toi ma Grandmamy...fait par Mamievette
Joyeux anniversaire et une belle journée pour cette occasion avec des souhaits de santé surtout mais aussi plein de bonheurs et joies au quotidien bisous de copinette Mamievette**********************************************
de la part de Danièle...
Bon Anniversaire à Grandmany. Plein de bonnes choses
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De tout coeur cette petite créa pour souhaiter un Bon anniversaire à Grandmamy Jacky. Plein de bisous Francette........
j’ai rencontre depuis quelque temps déjà des amies qui me sont chères par leur accueil leur gentillesse
et leur tendresse envers autrui
je ne connais pas le nom des personnes des autres wagons mais j’irai sans doute y faire un tour et je ferai encore des rencontres qui me rendront heureuse
Une belle fête à toutes nos amies.... Ma Grandmamy chérie , t'es un amour.....
SAINTE DANIELLE, Danièle, Dany......
On souhaite leur fête aux Danielle....... le 11 décembre. On honore ainsi Saint Daniel le stylite. Saint Daniel rencontra au Ve siècle Siméon L'Ancien qui devint son modèle : il passa alors une trentaine d'années à vivre en ermite et à méditer au sommet d'une montagne. Saint Daniel est mort le 11 décembre 489.
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Le prénom Danielle est la forme féminine du prénom masculin Daniel. En hébreu Danielle signifie littéralement "Dieu juge" ou "jugé par Dieu". Avec Dan, "juge" et El, "Dieu".
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Oh ma Grandmamy chérie , tu m'as vraiment émue....
Je te remercie pour ce super cadeau....Je serai à jamais
JE CROIS BIEN QUE JE VAIS TE DONNER PLUS DE TRAVAIL CES JOURS-CI QUE JE NE VOUDRAIS MAIS MAINTENANT J'AI UNE PETITE FILLE EN PLUS ROLLANDE ET JE VIENS DE FAIRE LA CONNAISSANCE DE VIOLETTE . BIEN SUR SUR L'ARBRE DE L'AMITIE JE N'AI PU METTRE QUE QUELQUES PRENOMS...ET DES QUE JE LE POURRAI JE METTRAIS L' ARBRE DE L'AMITIE AVEC D'AUTRES PRENOMS SANS DOUTE PAS PAR ORDRE D' ARRIVER CHEZ TOI, MON AMIE ,ET J'ESPERE QU'ELLES NE M'EN VOUDRONT PAS ; TOUT AU MOINS PAS TROP ....
Bonjour copinette Martine , merci grand mamy Jacky pour ton commentaire , je suis vraiment très heureuse de te connaître !! C'est vrai que notre petite Martine a un grand coeur et nous passons beaucoup de temps chez-elle à piocher dans ses superbes créations ! Et bien , j'aimerais beaucoup t'avoir comme grand mamy, tu sembles être un bel petit ange et ça j'adore !! Et puis toi ma p'tite copinette , je te trouve vraiment chanceuse d'avoir croisé sur ta route cette gentille grand-mamy Jacky !! Bonne journée à vous deux avec de gros bisous affectueux
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Merci ma Rollande pour ton super gentil com...
ah oui , ma GrandmamyJacky est adorable...Je l'aime de tout mon coeur , j'ai eu une grande chance qu'elle soit venue sur mon blog....
Elle est notre à toutes et tous , tu as vu la rubrique que je lui ai faite , c'est toutes ses compositions , des cadeaux qu'elle nous fait...D'ailleurs , dés la semaine prochaine , il va y en avoir d'autres....
Alors tu vois , ma Rollande , maintenant , toi aussi , tu as une Grandmamy.....
Et je me suis souvenu de ce que tu m’avais dit Tu m’avais dit de ne pas boire, maman, Alors je n’ai pas bu avant de conduire, maman
Même si les autres m’ont incitée Je crois que j’ai fait la bonne chose maman
Je sais que tu as toujours raison Maintenant la fête est presque terminée, maman, Et tout le monde prends le volant
Quand je suis entrée dans mon auto, maman,
J’ai su que je rentrerai à la maison en vie car je t’ai écouté maman Je n’ai pas bu.
J’ai commencé à conduire, maman, Et comme je sortais pour prendre la route, l’autre auto ne m’a pas vue
Maman et elle m’a frappé. Je suis étendue sur le pavé maman
J’ai entendu le policier dire que l’autre garçon était saoul
Maman et maintenant je suis celle qui paye Je suis couchée ici en train de mourir, maman
J’espère que tu arriveras bientôt
Comment ceci pouvait m’arriver à moi, maman Ma vie vient d’éclater comme un ballon.
Je baigne dans mon sang, maman, J’entends les ambulanciers parler, maman, Et je vais mourir dans peu de temps.
Je voulais simplement te dire, maman : Je te jure que je n’ai pas bu ! C’était les autres, maman Les autres n’ont pas réfléchi. Ce garçon était probablement à la même soirée que moi
La seule différence, maman, C’est qu’il a bu et que c’est moi qui vais mourir Je sens beaucoup de douleur maintenant Le garçon qui m’a frappé marche maman Et je ne crois pas que ce soit juste Je suis étendue ici en train de mourir, maman Et il me regarde en me fixant…
Dis à mon frère de ne pas pleurer ,maman
Dis à papa d’être brave maman
Et quand je serai au paradis,
Maman tu écriras La fille à papa, sur ma pierre tombale
Quelqu’un aurait dû lui dire maman
De ne pas conduire maman s’il avait bu Si seulement quelqu’un lui avait dit Maman je serais encore vivante
Ma respiration devient de plus en plus courte Maman, et j’ai peur. s’il te plait ne pleure pas
Maman. Quand j’avais besoin de toi tu étais toujours là Maman. J’ai une dernière question avant de te dire adieu Maman : je n’ai pas bu avant de conduire Maman ! Alors pourquoi est-ce moi qui meurt, maman;
La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte. Mais on entend parfois, comme une morne plainte, Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.
Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.
La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre, Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.
Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ; Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement, Aux étranges reflets de la clarté blafarde.
Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ; Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ; De leur œil inquiet ils regardent la neige,